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Françoise Bernard, la Reine de la cuisine simple et facile est décédée.

ÉDITO Par Christophe Devé - Gourmandises TV


Après Ginette Mathiot dans les années 40/50, Françoise Bernard en son temps révolutionne la cuisine familiale. Elle faisait du bon, avec de bons produits, mais simplement et cela faisait souvent de bons et grands "petits plats", très appréciés aujourd'hui...

Vidéo : La Voix du Nord.

Françoise Bernard, la Reine de la cuisine simple et facile est décédée. Gourmandises TV
Françoise Bernard, la Reine de la cuisine simple et facile est décédée. Gourmandises TV
Françoise Bernard, la Reine de la cuisine facile
Françoise Bernard, la Reine de la cuisine facile

C'est par les ondes en écoutant RTL ce matin dans le journal d'Yves Calvi que j'ai appris le décès de Françoise Bernard. Je ne connaissais pas personnellement cette grande Dame gourmande de la vie et de des gourmandises, une véritable passionnée.

 

Souvent, je me suis inspiré des recettes de Françoise Bernard, fascinante cuisinière... afin de réaliser mes recettes de cuisine. La vraie cuisine française, familiale. Celle des gens. Celle de notre Maman, de nos Grands-Mères. De ma Marraine.

 

"Françoise Bernard est décédée à l'age de 100 ans. "La cuisinière a révolutionné la cuisine familiale, en réalisant il y a presque 70 ans, en 1965, un livre devenu depuis un best-seller indémodable : « Les recettes faciles »".

 

Preuve, si il en fallait, que bien manger rime avec longue vie. Ce sera le cas pour les générations "fast-food" ?.

 

Pour la Voix du Nord : "Françoise Bernard avait fait le choix de recettes faciles, simples, fiables et économiques. « Les choses ont changé. Nos cuisines sont plus modernes et les petits plats du quotidien ne sont plus l’apanage des seules femmes », avait-elle écrit lors de la réédition de l’ouvrage en 2012. « Pourtant, se nourrir tous les jours reste une gageure et on manque souvent d’idées. La réédition de ces recettes, classiques et n’ayant pas pris une ride, va vous permettre de passer aux fourneaux en choisissant des plats en fonction de vos envies, mais également du temps que vous pouvez passer en cuisine, de votre budget ou de l’occasion. »

 

Françoise Bernard était une visionnaire, car la bonne cuisine familiale revient en force depuis quelques années. C'est le crédo de Gourmandises TV depuis 2011.

 

Souvent, certains se moquent, à tort, de "Maïté et Micheline", des "Cuisinières télévisées", de "La Mère Mitraille"... mais leur cuisine c'est notre cuisine de chaque jour. La cuisine que les Grands Chefs et leurs étoiles font souvent, en secret ?, la cuisine de leur Maman, de nos Grands-Mères.

 

La cuisine familiale. LA VRAIE. Il n'y a pas de petite cuisine ou de grande cuisine en France, il y a notre cuisine française, celle des gens.

 

Je souhaite à Françoise Bernard un bon repos et aussi un bon régal au paradis. Toutes mes condoléances à ses proches et sa famille.

 

Christophe Devé.


La Voix du Nord

Andrée Jonquoy de son vrai nom, avait commencé sa carrière comme assistante chez Unilever. Elle avait répondu un jour à un casting en interne pour incarner, pour l'une des marques de l'entreprise d'agroalimentaire (la margarine Astra), l'image de la femme d'après-guerre moderne qui se remettait à cuisiner après les années de privation, rappelle Le Figaro. Choisie, elle prend alors le nom de Françoise Bernard, réunion des deux prénoms les plus usités des années 1950. Elle incarnera cette égérie pour la marque pendant 25 ans, avant de racheter son pseudonyme.

Apprendre la cuisine en la faisant

 

Dans une interview à l’AFP en 2012, Françoise Bernard disait que faire à manger avait été pour elle une gourmandise mais «surtout une nécessité pratique».

 

«"Si on ne mange pas, on ne travaille pas", disait ma mère», résumait-elle. En sortant de la guerre, il n’y avait «rien à bouffer» sauf «des nouilles à l’eau et au sel», se souvenait celle qui alors savait tout juste «cuire un bifteck».

 

Menant également une carrière d'animatrice à la télévision et à la radio au Luxembourg, Françoise Bernard multiplie les ouvrages, dont des quatre mains avec d'autres chefs comme Alain Ducasse.

 

Elle disait s’adresser à des femmes «moyennement délurées» côté cuisine, qui travaillent, ont des enfants et peu de temps à perdre pour «nourrir les (leurs)»: «J’ai voulu les prendre par la main pour qu’elles apprennent, comme moi, la cuisine en la faisant».

 

Pour ceci, elle faisait «le plus simple, le plus clair possible», s’interdisant tout jargon. «Je leur fais partager ma petite expérience, sans les écraser de ma science», disait-elle, livrant sans doute l’une des clés de son succès.


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